BDEAC : Entre nouvelle gouvernance et sous-capitalisation
La Banque de développement des états d’Afrique centrale (BDEAC) est l’institution de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) spécialisée dans le financement de projets d’intégration économique des nations et des entreprises de la communauté. En dépit des missions d’intérêt régional qui lui sont assignées, la BDEAC éprouve d’importantes difficultés y compris financières.
Ainsi a-t-on observé que les 2 derniers emprunts obligataires lancés par la BDEAC (35 et 75 milliards FCFA) se sont soldés par un échec. Dans un cas comme dans l’autre le régulateur du marché financier d’Afrique centrale, la commission de surveillance des marchés financiers (COSUMAF), a retiré son visa en raison notamment d’irrégularités décelées.
De fait la BDEAC fait face à un problème structurel qui va bien au-delà de sa gouvernance, c’est sa sous-capitalisation. Cette banque n’a pas les moyens de réaliser l’exhaustivité des missions qui lui sont confiées par les 6 Etats de la CEMAC. La question de la recapitalisation de cette institution financière devrait se poser.
Au moment où Michael Andandé quitte la tête de la Banque de développement des états d’Afrique centrale (BDEAC) quel bilan peut-on tirer de son mandat et quelles sont les perspectives ?
Notre analyse dans le JT de la chaine de télévision internationale Africa24 du 18 mai 2015 à 4 min 52 sec
Belle intervention Monsieur